Actualités sur les prises en charges, les traitements, et les projets de recherche autour de la PRR.

 

Cette pathologie chronique et orpheline peut survenir dès l’enfance, on parle alors de forme juvénile, ou plus tard, on parle alors de forme adulte. Le seul traitement actuel est l'ablation des papillomes situés dans la sphère ORL ou pulmonaire sous anesthésie générale, aussi souvent que nécessaire pour libérer les voies aériennes, donc à raison de plusieurs chirurgies par an, voire tous les mois pour les formes les plus agressives, et ceci pendant des années, généralement à vie.

 

Pour aller plus loin : informations des recherches en cours sur le site de la Fondation américaine RRPF ici

PNDS sur la PRR

Le Protocle National de Diagnostic et de Soins (PNDS) PROPRE à la PRR a été publié fin 2022 sur le site de la Haute Autorité de Santé (HAS).

Le PNDS est un document de référence qui permet d'optimiser et d'harmoniser la prise en charge et le suivi de la maladie rare pour chaque patient au niveau national.

De plus, il existe une synthèse destinée au médecin traitant de chaque patient.

 

C'est un véritable support ressource pour les soignants.

Vaincre PRR a participé à sa production.

Merci au CNR MALO notamment à Nicolas Leboulanger et à la Filière Maladies rares Têtecou

Libre d'accès, le PDNS de la PRR est disponible en cliquant sur le lien suivant

https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2022-11/pnds_papillomatose_respiratoire_recurrente-texte-novembre_2022.pdf

 

MOOC sur les HPV

 

Un MOOC est un acronyme pour "Massive Open Onligne Courses". Ce sont des cours ou formations diffusés en ligne gratuitement et ouverts à tous. 

 

Dans le cadre d'un MOOC sur les lésions liées à une infection par les HPV, le Pr Leboulanger a enregistré une vidéo de 10 mn sur la PRR où la papillomatose et ses traitements sont expliqués images à l'appui.

 

11-2021 ETUDE PAPILLOMA-LUNG, suite

 

Papilloma-lung, c’est le nom donné à une étude des lésions basses de la papillomatose par une équipe de pneumologues.

L’idée avancée début 2021 est passée fin 2021 de la phase étude de faisabilité à la phase réalisation. Vaincre PRR est heureuse d’être partenaire de cette 1ère étude sur les lésions bas situées de la PRR.

 

Papilloma-lung est une étude multicentrique sur les atteintes pulmonaires et trachéobronchiques de la PRR. Lancée début 2021, cette étude est coordonnée par le chef de service de Pneumologie d’un hôpital parisien, en coordination avec le Centre de Référence des Maladies Pulmonaires Rares (Pr V Cottin) et les groupes de recherches OrphaLung et GETIF de la Société de Pneumologie de Langue Française. 


Il s’agit d’établir un descriptif des atteintes des voies respiratoires basses lors de l’évolution de la papillomatose respiratoire récurrente. Cela n’a jamais été fait ni en France ni ailleurs.


Sont concernés :
- les adultes, hommes ou femmes de plus de 18 ans,
- ayant ou ayant eu au-moins un papillome situé sur la trachée, la carène ou les bronches, ou bien une ou des lésions pulmonaires.


Dans un premier temps, peu importe que ces lésions aient été opérées ou pas, peu importe également que le patient ait reçu ou pas un traitement par Avastin® ou le vaccin Gardasil®.


En juin 2021, le médecin coordonnateur de ce travail a demandé à rencontrer Vaincre PRR pour nous expliquer cette étude et nous demander notre participation afin de constituer un groupe de patients concernés d’une taille suffisamment importante malgré la rareté de la maladie.


Cette étude descriptive doit servir de support à la thèse de doctorat d’une interne en médecine du service de pneumologie et permettra d'améliorer nos connaissances des atteintes broncho-pulmonaires de la PRR. Bien entendu, ce travail est encadré par le chef de service de pneumologie que nous avons rencontré et par un autre médecin senior du même service, spécialisé dans les atteintes trachéo-bronchiques.
Cette étude descriptive est un préalable à un essai clinique que souhaiterait conduire ensuite l’équipe sur le traitement de la PRR par l'Avastin® et/ou par le Gardasil®.


Une quinzaine d’adhérents de Vaincre PRR ont d’ores et déjà accepté de participer à cette étude et ont rejoint un collectif constitué de plus de 40 malades dispersés dans toute la France. Et c’est important parce que plus l’effectif de la cohorte est grand, plus grandes sont les chances de pouvoir valider les conclusions de l’étude.
En décembre, ce projet d'étude de cohorte des atteintes trachéo-bronchiques et pulmonaires de la PRR a reçu l’autorisation du comité d'éthique de la Société de pneumologie de langue française. L’étude peut donc être réalisée. 

 

09-2021 ETUDE PAPILLOMA-LUNG 

 

Une étude sur les atteintes pulmonaires et trachéobronchiques de la PRR a été lancée il y a peu de temps par le chef de service de Pneumologie d’un hôpital parisien, en coordination avec le Centre de Référence des Maladies Pulmonaires Rares (Pr V Cottin) et les groupes de recherches OrphaLung et GETIF de la Société de Pneumologie de Langue Française. 

 

Le médecin coordonnateur de ce travail a demandé à rencontrer Vaincre PRR pour nous expliquer cette étude et nous demander notre aide pour constituer un groupe de patients concernés d’une taille suffisamment importante malgré la rareté de la maladie.

Il s’agit d’établir un descriptif des atteintes des voies respiratoires basses lors de l’évolution de la papillomatose respiratoire récurrente.

 

Cette étude doit servir de support à la thèse de doctorat d’une interne en médecine du service de pneumologie et permettra d'améliorer la photographie des atteintes respiratoires de la PRR sur un collectif constitué de déjà 40 malades. Bien entendu, ce travail est encadré par le chef de service de pneumologie que nous avons rencontré et par un autre médecin senior du même service, également expert en maladies pulmonaires rares.

 

Cette étude descriptive est un préalable à un essai clinique que souhaiterait conduire l’équipe sur le traitement de la PRR par l'Avastin et/ou par le Gardasil.

 

12-2019 RECOMMANDATION DE LA HAUTE AUTOTITE DE SANTE (HAS)/ELARGISSEMENT DE LA VACCINATION CONTRE LES PAPILLOMAVIRUS (VACCIN GARDASIL) AUX GARCONS

Suite à une saisine du ministère de la santé, la Haute Autorité de santé a publié en décembre 2019 un rapport conseillant d’élargir la recommandation de vaccination contre les papillomavirus aux jeunes garçons afin de faire barrage à la diffusion des papillomavirus (HPV) et aux maladies qu’ils entraînent.

Dans ce rapport de 174 pages, l’expression « papillomatose respiratoire récurrente » est reprise 28 fois, 17 fois dans le corps du texte et 11 fois dans les annexes. La première version mise en ligne le 30 octobre 2019 s’accompagnait d’un appel aux organisations, institutions et associations, leur demandant de s’exprimer sur le contenu de ce pré-rapport. Notre centre de référence MALO (Merci Pr Leboulanger), et notre filière TêteCou (Merci Myriam) se sont exprimés, soutenant l’introduction de la papillomatose laryngée dans plusieurs parties du texte. Notre association Vaincre PRR a demandé plusieurs ajouts qui ont été presque tous pris en compte, en particulier le risque respiratoire pour les petits enfants et la prise en charge particulièrement douloureuse. La notion de handicap lié à la PRR n’a pas été reprise dans le rapport mais il est vrai que ce n’était pas tout à fait son objectif premier.Suite à la publication australienne que nous lui avions signalée, la HAS a accepté de rapporter que la vaccination en tant que « traitement adjuvant [pouvait] être bénéfique pour les personnes atteintes de papillomatose respiratoire récurrente [réf.148], mais il y a peu de preuves d'un effet préventif dans la population. » Pourquoi considérer cela comme une victoire ? Dans les précédents rapports de la HAS sur les indications de la vaccination contre les HPV, la PRR n’était même pas citée. Elle ne l’était pas non plus dans le dossier HPV de l’INCA (Institut National contre le CAncer) et aujourd’hui, elle n’est citée qu’une seule fois dans un communiqué de décembre 2019 sur ce rapport HAS. La PRR n’est pas citée non plus dans le dossier HPV de Santé Publique France, agence nationale de santé publique placée sous la tutelle du ministre chargé de la santé. Dans ces conditions, comment un jeune chercheur ou un jeune médecin ferait-il le lien entre ces fichus papillomavirus et cette maladie rare si les institutions les plus officielles n’en parlent pas ? Comment envisager de demander des crédits de recherche puisque la PRR n’existe pas dans leurs dossiers ?Nous allons donc contacter ces institutions et leur poser la question « Pourquoi ne parlez-vous pas de la PRR dans vos dossiers papillomavirus alors que vous parlez des condylomes qui sont dus aux mêmes papillomavirus HPV6 et HPV11, ces condylomes qui sont, au-moins en partie, la cause de la PRR ? » C’est promis, les courriers à l’INCA et Santé Publique France vont partir bientôt et nous vous tiendrons informés des réponses que nous recevrons… 

 

Plus d'informations :

- rapport complet concernant l'élargissement de la couverture vaccinale : https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2019-12/recommandation_vaccinale_elargissement_de_la_vaccination_contre_les_papillomavirus_aux_garcons.pdf

24-11-2019 VACCIN GARDASIL et PRR (avis BLA)

 

"L’Association Britannique de Laryngologie soutient vivement l'utilisation du vaccin anti HPV Gardasil chez tous les patients âgés de plus de 9 ans atteints de papillomatose laryngée...."

 

Article complet traduit par Vaincre PRR dans le fichier à télécharger ci-dessous.

 

Plus d'informations : 

- article complet en anglais : ici
- article de l'OMS  (organisation mondiale de la santé) sur la sûreté du vaccin : ici 
Avis BLA 2019
avis BLA traduction Vaincre PRR 2019.pdf
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23-10-2019 ETUDE SUR LES EFFETS THERAPEUTIQUES DU VACCIN GARDASIL POUR LES PRR

 

Etude Rosenberg mars 2019.

 

Une étude a été récemment mise en avant par la Fondation américaine pour la Papillomatose Respiratoire Récurrente. Nous vous en proposons le résumé succinct suivant :

 

Titre : Utilisation thérapeutique du vaccin anti-papillomavirus humain (anti HPV) pour la papillomatose respiratoire récurrente : revue systématique de la littérature et méta analyse.

 

Résumé : L’étude menée par Tine Rosenberg (Odense, Danemark) et son équipe a été publiée en mars 2019 dans la revue The Journal of Infectious Deseases. Une revue de la littérature a conduit à retenir 11 études de qualité regroupant 133 cas de patients traités pour une PRR apparue dans l’enfance ou à l’âge adulte. Cette étude conduit au résultat suivant :

  • Comparé à ce qu’il était avant la vaccination contre les HPV, le nombre d'interventions chirurgicales par mois est significativement réduit (il passe de 0,35 à 0,06)..

  • L'intervalle moyen entre les interventions est augmenté : il passe de 7,02 mois en moyenne avant la vaccination (variations entre 0,30 à 45 mois) à 34,45 mois après la vaccination (variations entre 2,71 à 82 mois).

Les auteurs concluent que leur étude appuie l'utilisation du vaccin anti-papillomavirus humains en tant que traitement adjuvant de la papillomatose respiratoire récurrente.

 

Plus d'informations : 

https://academic.oup.com/jid/article-abstract/219/7/1016/5144565?redirectedFrom=fulltext&fbclid=IwAR0wCzn_GvVCpPKuhfe9d2Pz9lCtSThTKm6Op0c8GOkJaCILTf1ufH00Efo

04-09-2019 : VACCINATION CONTRE LES HPV : UN VACCIN DONT L’EFFICACITÉ ET LA SÉCURITÉ SONT PROUVÉS

 

Actuellement LA seule solution pour lutter efficacement contre le papillomavirus.

 

Depuis le lancement de la vaccination, il y a maintenant plus de 10 ans, plus de 270 millions de doses ont été administrées dans le monde [7] (99 pays en 2019).  Une étude [9] menée en 2019 a montré un impact significatif de la vaccination contre les HPV, 8 ans après son introduction, sur trois indicateurs précoces du cancer du col de l’utérus :

  • une réduction de 83 % de la prévalence des HPV 16 et 18 parmi les jeunes filles de 13-19 ans ;
  • une réduction de 67 % des verrues anogénitales parmi les jeunes femmes de 15-19 ans
  • une réduction de 51 % des lésions précancéreuses de haut grade (CIN 2+) parmi les jeunes femmes dépistées de 15-19 ans. 

Si ces vaccins n’ont pas encore démontré leur efficacité sur l’incidence des cancers en raison de leur mise sur le marché récente, leur efficacité sur les anomalies cervicales de haut grade est établie.

 

UNE SÉCURITÉ RÉAFFIRMÉE PAR L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a examiné la sécurité du vaccin contre les HPV à plusieurs reprises entre 2007 et 2017. Dans son dernier rapport (2017), elle conclut de façon rassurante sur la sécurité de cette vaccination.

Par ailleurs, les résultats d’une étude [10] réalisée conjointement par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) et l’Assurance Maladie en 2015 (revu en 2018), portant sur une cohorte de 2,2 millions de jeunes filles âgées de 13 à 16 ans, montrent que la vaccination contre HPV (avec les deux vaccins disponibles en France) n’entraîne pas d’augmentation du risque global de survenue de maladies auto-immunes, confirmant ainsi les données de la littérature française et internationale. Une augmentation du risque de syndrome de Guillain-Barré après vaccination contre les infections à HPV apparaît toutefois probable. Ce syndrome, déjà identifié dans l’autorisation de mise sur le marché (AMM) du produit, a des conséquences limitées (1 à 2 cas pour 100 000 filles vaccinées) compte tenu de la rareté de la maladie. L’ANSM et l’Assurance Maladie estiment que les résultats de cette étude ne remettent pas en cause la balance bénéfice-risque pour les vaccins concernés.

 

QUELQUES CHIFFRES :

6 300 cancers attribuables aux HPV dont :

  • 44 % de cancers du col de l’utérus ;
  • 24 % de cancers de l’anus ;
  • 22 % de cancers de l’oropharynx.

Les HPV sont aussi responsables de la Papillomatose Respiratoire Récurrente.

 

Plus d'informations : 

 

[7] Sur la base d’une durée de protection du vaccin de 20 ans.
[8] OMS. Réunion du Comité consultatif mondial pour la sécurité des vaccins, 7-8 juin 2017. Relevé épidémiologique hebdomadaire 2017;92(28):393-404.
[9] Population-level impact and herd effects following the introduction of human papillomavirus vaccination programmes: updated systematic review and meta-analysis. Lancet. 2019 Aug 10;394(10197):497-509. doi: 10.1016/S0140-6736(19)30298-3. Epub 2019 Jun 26
[10] Étude ANSM, Assurance Maladie, « Vaccins anti-HPV et risque de maladies auto-immunes : étude pharmaco-épidémiologique ». Septembre 2015.

Communiqué 2019
CP - Vaccination anti-HPV et dépistage_l[...]
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25-03-2019 : L'ABLATION DES PAPILLOMES SOUS ANESTHESIE LOCALE

 

Certains CHU proposent de retirer les papillomes sous anesthésie locale (au cas par cas). 

 

Photo d'une patiente opérée sous anesthésie locale (mars 2019).

03-03-2019 : LE VACCIN GARDASIL (exemple de l'Australie)

 

Actuellement LA seule solution pour lutter efficacement contre le papillomavirus.

 

[VACCINATION] En Australie, le programme de vaccination contre les papillomavirus a permis de diminuer l'incidence de la PRR (nombre de nouveaux cas chaque année). 

Une réelle solution, enfin, pour éviter que de nouvelles personnes soient atteintes par la PRR

 

Résutats de l'étude en lien ici .

"Étude prospective sur l'incidence des papillomatoses respiratoires récurrentes à l'apparition d'une forme juvénile après la mise en œuvre d'un programme national de vaccination contre le VPH"

03-01-2019 : ESSAI CLINIQUE SUR UN VACCIN THERAPEUTIQUE (USA)

 

La papillomatose respiratoire récurrente (PRR) ou papillomatose laryngée est une maladie causée par une infection à papillomavirus.

ILes médecins et chercheurs ont évalué l'efficacité du virus du vaccin modifié Ankara (MVA) E2 dans le traitement de la PRR. Vingt-neuf patients (18 femmes et 11 hommes) ont reçu une injection de MVA E2 directement sur les bords des cordes vocales.

 

Résultats : les lésions ont été complètement éliminées chez 13 patients (44,8%). Chez 16 patients (55,2%), les lésions ont récidivé entre 6 et 18 mois après le traitement; ces patients ont reçu un deuxième cycle de traitement avec MVA E2, et aucune récidive n’a été constatée.

Le vaccin MVA E2 présente un excellent potentiel pour générer une régression complète des lésions de PRR.

 

Article complet tiré d'une revue très sérieuse :https://onlinelibrary.wiley.com/doi/full/10.1002/hed.25477

 

 

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